Au départ, je n’ai pas compris pourquoi Jésus acceptait de m’avoir à Ses côtés. J’ai toujours eu un caractère déterminé et j’ai toujours aimé aller aux fonds des choses et accomplir correctement ce que l’on me demandait. Je l’ai fait dans ma vie de famille, je l’ai fait au mieux tout au long de ma vie, surestimant souvent mes capacités.
Quand j’ai reconnu Jésus, tout ce que j’étais me paraîssait si petit, si pauvre, et il m’a semblé que mon être tout entier devait être remis en question.
L’homme prêt à suivre Jésus était à la fois le même mais aussi un homme nouveau qui venait de naître. De toute ma personne s’échappait cette nécéssité de Le suivre et rien ni personne n’aurait pu m’empécher.
Tous ceux qui m’avaient entouré jusque là ont du admettre que leur place bien que toujours présente dans mon cœur devait passer après la première place que Dieu avait pris.
Chaque appel est différent, chaque situation est différente, mais ce qui est commun à tous, c’est cette nécéssité de faire passer Dieu en premier et de se sentir tellement compris et en famille avec ceux qui ressentent la même chose. C’est déjà la grande famille du ciel qui vient sur la terre.
Quand Dieu est servi le premier, la survie de l’humanité est assurée, quelque soit la raison, quelque soit les difficultés et les combats.
Chaque être sur la terre doit agir selon les besoins de l’humanité, car chacun fait partie du tout, ce tout qui nous a accordé la vie et sans qui nous ne sommes rien.
Comprendre qu’individuellement personne ne peut agir est le début de la grande sagesse, celle qui pousse à tout accepter de Dieu même si cela doit conduire à donner sa propre vie.
Car cette vie une fois offerte par Amour sera fructueuse pour la survie des autres.
Amen
Merci Saint Pierre
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